Elle : Tu m'obsèdes
Seule dans cet appart'. Je voudrais que tu frappes à la porte. Que tu me fasses cette surprise. Que j'ouvre, et que je puisse enfin laisser aller mon désir. Dans le silence. Pas besoin de parler dans notre cas.
Tu rentres. Tu es grand, puissant, sûr de toi. Tu dégages la force du masculin. Je me sens fragile, à ta merci. J'ai envie que tu me domines, j'ai envie de m'offrir à toi. Je recule de quelques pas. Tu entres dans l'appartement maintenant et tu t'installes dans le canapé. Je me mets en face de toi, et doucement je me déshabille. Couche par couche. Une fois en sous-vêtements, je m'approche de toi, et écarte mes jambes pour me mettre à califourchon sur toi, tout habillé, posé sur ce canapé. Ton sexe est déjà tendu à l'intérieur de ton pantalon. Tu m'embrasses, passionément. Ta bouche dévore la mienne, tes mains empoignent mes fesses. Le désir mouille ma culotte. J'ai envie de voir tes yeux briller d'envie. Je me glisse sur ton côté et je m'allonge sur le canapé. Je retire ma culotte, mais garde mon soutien-gorge. Mes yeux se ferment. Ma main descend jusqu'à mon sexe. Mes doigts glissent à l'intérieur de mon sexe et remonte vers mon clitoris. J'entends ton souffle à côté de moi, j'entends ton envie, je la sens, elle est perceptible. Elle m'exite encore plus. Je garde les yeux fermés, un peu intimidé par l'intimité que je te laisse entrevoir. Mais j'aime me caresser, alors je tâche de le faire comme si tu n'étais pas là. Mon corps se cambre, mes doigts rentrent à l'intérieur de moi, ils viennent caresser l'entrée de mes fesses. Mon index y entre, très légèrement. J'ai envie de te laisser ce privilège, pour plus tard. Je te prépare le terrain, un peu, c'est tout. Je retourne à mon clitoris, et effectue des vas et viens de haut en bas, jusqu'à mon vagin. Mon souffle est de plus en plus pressant, tout comme le tien. J'écarte d'avantage les jambes, parce que je sais que tu me regardes. J'ai envie que tu vois mon corps se contracter et se relâcher. Mes doigts sont de plus en plus précis, les allers et retours sont pourtant très doux. Mais ta présence rend mon envie plus intense. Et, comme par surprise, l'orgasme arrive, je ne m'y attendais pas. Je sens que tu as ouvert ton pantalon pour te caresser toi aussi. Je sens l'odeur de ton sexe. Je le désire. L'orgasme est puissant. Je m'appuie sur mes pieds et mes fesses se relèvent de satisfaction, mon vagin se contracte d'abord, plusieurs fois, et quand la fin de l'orgasme s'annonce, je le sens s'ouvrir, comme s'il tappelait ... Tu n'en peux plus, et tes doigts rentrent en moi, sans autres préambules ... D'abord dans mon vagin, mais très vite, dans mes deux orifices à la fois. Je m'appuie sur mes jambes pour relever mon corps, pour présenter mon sexe à ta bouche. Tu déposes délicatement ta langue sur mon clitoris. Mais le désir est déjà trop intense. D'un coup, tu décides de me retourner sur ce canapé, pour me mettre à quatre pattes. Je m'accroche à l'acoudoir, je n'ai qu'une envie, te laisser faire. Tu attends d'abord, un peu. Pour faire monter encore d'un cran le désir. Mes fesses remuent, elles veulent te sentir. Je finis par te dire "viens". Tu me demandes de le répéter, de te le redire encore et encore. Viens, s'il te plaît viens, je suis à toi. Tu glisses d'abord tes mains à l'intérieur de mon vagin. Mon dos se cambre. Tu t'imisces doucement dans mon intimité. Tu contrôle parfaitement tes mouvements. Je suis aux abois. Je sens ton sexe dur de désir qui s'approche de moi, qui se colle à mon sexe, qui se mouille en se frottant à moi, J'ai envie qu'il rentre, qu'il me prenne, mais tu fais encore durer l'attente. Je te réclame encore. Viens, prends-moi, j'ai envie que tu me prennes, que tu me prennes fort. Je sens que mes mots t'excitent. Mais tu gardes le contrôle. Encore quelques secondes. Et ton sexe rentre enfin dans le mien. Fort. D'un coup. Jusqu'au bout. Un cri sort de ma bouche. Chacun de tes coups de reins est un délice puissant. Ton pouce trouve sa place dans mes fesses tandis que les allers et retours s'accélèrent. L'exitation est trop grande. Au bout de quelques minutes, je sens ton désir exploser en moi ... Je jubile ... Je sais qu'à peine fini, nous recommencerons ... Tu t'affales sur mon dos, ton torse est trempé, et j'aime ce contact.
Je garde ton sexe à l'intérieur du mien. Je sais que bientôt il va se regonfler ...
Elle : Et au milieu coule une rivière ...
Je crois que j'avais eu tellement peu de temps ces dernières semaines que j'en avais même oublié de jouir ...
Hier soir, j'ai pensé à toi. J'avais envie que tu sois là. Que tu regardes.
Juste un doigt sur mon clitoris. Juste ça. Mais dans mon corps, je sentais ton regard. Puis tes doigts rentrer un à un à l 'intérieur de moi, orifice par orifice. Me les faire lécher. Les replonger en moi. J'ai joui. Une fois. Puis deux. C'est ton sexe que j'ai senti ensuite taper à l'entrée de mes fesses. Comme c'était bon. Te sentir rentrer doucement. Elargir cette entrée, et attendre que tu plonges entier à l'intérieur de moi. J'ai joui. Imaginer chacun de tes allers et retours. Te sentir sortir ton sexe et l'insérer de nouveau. Comme une provocation. J'ai joui, encore. Sentir que tu reviens, en force, avec la ferme intention de ne pas quitter mon cul cette fois, au bout de toi, de plus en plus vite, mon doigt continuellement sur mon clitoris. J'ai joui encore en te sentant en moi. Je t'ai imaginé exploser à ton tour et avec un son long de plaisir. Et j'ai encore joui.
Quand j'ai retiré mon doigt de mon clitoris, je l'ai laissé descendre, pour voir. La cyprine coulait bien au delà de l'entrée de mes fesses. Je dégoulinais de ta présence dans mon esprit.
Au réveil, ce matin, mon sexe était encore humide. J'ai joui très vite, deux fois. Et je me suis rappelée à quel point j'avais envie de toi. A quel point je te désirais. A quel point j'avais envie de te sentir, de me montrer, de te montrer ... Tu es mon plus beau fantasme. Mon plus profond. Si tu savais comme j'ai envie de toi ...